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Revue de Presse

Le livre sur le site de Sabine Wespieser Éditeur

Bernard Loupias – Interview avec Michal Govrin

Raphaëlle Rérolle – Michal Govrin : fragments d’une vie

Elisabeth Barillé – Israël au Féminin Singulier

ELLE – Les Mémorialistes

Lucie Cauwe – La Malédiction de l’Errance

Raphaëlle Leyris – Michal Govrin : Sur le Vif

« Nathalie Six – Interview avec Michal Govrin : « Je suis une moderniste incurable »

« Johanna Lehr – Le Palimpseste de la Jachère Identitaire : Question ouverte à Michal Govrin à propos de « Sur le Vif »

Jasmina Šopova – Michal Govrin : La Malédiction de l’Errance

Lisbeth Koutchoumoff – A mon père, à mon amant palestinien

Elias Levy – L’Israël de l’écrivaine Michal Govrin

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Sur le même sujet

Sur Le Vif

Sabine Wespieser Éditeur | Mars 2008
Gagnant du prix Ashman pour la réalisation littéraire de l’année au nom de l’ACUM pour 2003

Des routes du New Jersey aux collines de Jérusalem, de Paris à Munich, ce roman, qui articule plusieurs registres, retrace la quête d’une femme passionnée et lumineuse. Brillante architecte, partageant sa vie entre ses deux fils, son mari Alain, historien spécialiste de l’Holocauste, et son impossible amour pour Saïd, l’amant palestinien, Ilana Tsouriel incarnait l’ouverture aux autres, la lucidité, la séduction et la liberté. Elle vient de mourir dans un accident de voiture, et laisse derrière elle un épais dossier d’instantanés de sa vie : des notes du quotidien, des fragments murmurés de journal intime, des dessins et des plans s’ajoutent à une longue lettre à son père, un des fondateurs de l’État d’Israël, mort un an auparavant.

Frappée par la « malédiction de l’errance », désireuse d’affronter la réalité proche-orientale en sortant des sentiers battus, Ilana, qui avait quitté Israël dans sa jeunesse, éprouve, au moment de la guerre du Golfe, le besoin d’y retourner. Le souvenir de son père, figure éclatante de pionnier, la hante, elle veut en allant sur sa tombe poursuivre le dialogue trop tôt interrompu. Elle veut aussi mettre en chantier à Jérusalem un ambitieux et singulier monument pour la paix, inspiré par une relecture humaniste et écologique de la Bible. Au cœur des chambres hermétiques où se terrent les Israéliens durant l’hiver 1991, avec ses enfants qu’elle a entraînés là, et parmi la communauté chaleureuse et magnifique de son quartier, elle trouve les clefs qui lui manquaient, et parvient enfin à interroger la complexité de son pays dans les différentes strates de son histoire. Avec sa générosité et sa force de vie, Ilana donne de sa terre natale une vision d’une vivifiante intelligence.

Traduit de l’hébreu par Valérie Zenatti



.Esquisse préparatoire pour le monument « Colonie Souccot sur le mont Shemita »: une vue vers le nord